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La paye : de la théorie à la pratique 1

Un constat d’abord :

quelque soit le coefficient

la plupart des employés en pharmacie

se plaint de son salaire.

Petite parenthèse :

Dans l’officine dans laquelle j’ai fait mes débuts, l’employé qui servait au comptoir avec moi bien qu’ayant un CAP n’avait pas passé son BP.

Du coup, une fois diplômée, mon employeur ne pouvait pas me payer en dessous du salaire de l’autre « quasi» préparateur qui lui n’était pas diplômé !!

Grace à lui, j’ai donc débuté ma carrière de préparateur au coefficient 290 !

Malheureusement et paradoxalement, mon employeur ne voulait pas me payer plus afin de préserver les années d’expérience du « quasi » préparateur.

J’ai donc pu monter rapidement au coeff 290 mais je n’avais pas espoir de toucher le 300 (équivalent à l’époque du 330 actuel).

C’est pour cela que je suis partie et depuis, j’ai toujours été assimilée cadre.

Les coefficients pratiqués :

Il faut avouer qu’en ce qui concerne les préparateurs, si on suit la grille des salaires on prend peur. Au bout de 15 ans de métier (après diplôme) vous arrivez enfin à 1400 euros nets (plus l’ancienneté si vous avez tenu si longtemps sans bouger).

Les assistants ne sont pas en reste puisqu’il leur faut 6 ans pour obtenir un coeff 500 (2350 euros net). Si on considère les 6 années d’étude, comparé à un médecin généraliste, c’est franchement peu.

Bien entendu, tout est question d’offre et de demande.

Si vous êtes pharmacien à Montpellier, près de la fac de pharmacie, vous êtes si nombreux que vous vous faites concurrence et que du coup les salaires proposés sont minimes.

Il n’est pas rare de voir des annonces de recrutement de pharmaciens au coeff 400 voire 430.

Ce qui n’est pas le cas dans ma région notamment mais aussi dans beaucoup d’autres villes où les pharmaciens même peu expérimentés sont embauché à 500 et plus en assistanat.

Tous les cas sont rencontrés.

Dans certaines petites villes, ne trouvant pas de pharmaciens, le coeff proposé peut être élevé. Et paradoxalement, dans d’autres petites villes de même taille, la pharmacie vivotant, il ne leur est pas possible de proposer plus de 450.

C’est pourquoi votre salaire dépend de votre mobilité.

J’entends souvent des assistantes se plaindre mais ce qu’elles ne disent pas toujours c’est qu’elles ont choisi d’habiter à la campagne, qu’elles ont acheté leur maison et donc remboursent leur crédit. Qu’elles se sont volontairement attachées à l’endroit et ne peuvent donc pas négocier ou bouger.

Idem bien sur pour les préparatrices avec cependant une nuance, nos salaires étant beaucoup plus bas, bien souvent, à partir du 2eme enfant, nous quittons la profession puisqu’il n’est plus rentable de les faire garder.

Conclusion, il faut faire un choix qui reste tout à fait personnel.

Soit on privilégie sa vie de famille, la proximité de son habitation, soit on cherche un coefficient plus important.

Trois cas fréquents pour les préparateurs :

  • Soit ils suivent la grille des salaires
  • Soit leur coeff suit la grille mais leur paye est supérieure
  • Soit leur coeff est négocié dès le départ (notamment pour les 330 et plus) et leur paye ne suit pas la grille.

Etre payé à la grille ou être payé hors grille ? Quelles différences ?

Voir le prochain article.

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Tag(s) : #légis, #salaires
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