Nous avons entrepris de nettoyer un grand local qui nous sert actuellement de débarras.
Aussi, le boss et moi-même, avons commencé à trier, jeter, ranger tout un tas de papiers, archives, des présentoirs, pancartes en tout genre pleins de poussière et complètement inutiles qui s'entreposaient là bas.
La matinée étant calme, je me retrouve au back-office entourée de tout un bric à brac posé à même le sol.
Entre deux clients, je range, je trie, je jette, j'éternue sans arrêt à cause de toute cette poussière.Vient la pause déjeuner puis la reprise.
L'après midi commence. Le titulaire reçoit une représentante dans son bureau.
Nous ne sommes alors que 2 à servir au comptoir. Entre deux clients, je tente de déballer la commande grossiste, je réponds au téléphone, je passe les commandes rapides (ortho du jour, prép.). J'enchaîne les ordos tant et si bien que je suis littéralement vannée. Impossible de quitter le comptoir si ce n'est 30 secondes pour filer au petit coin. Seul moment de l'après midi où j'ai pu m'asseoir!
Ce n'est pas comme si le nombre de clients avait triplé. Mais avec une personne de moins dans l'équipe et le boss coincé en rendez-vous, on ne peut pas dire qu'on ait le temps de s'ennuyer!
Un client sort, un prend déjà sa place, autre entre. Et ça a été ainsi toute l'après midi.
Un ou deux clients en attente en permanence.
A six heures moins quart, plus un chat!!
L'explication : un match de foot à la télé!
OUF!! Je m'échappe du comptoir pour repasser au back office.
Je finis de déballer la commande grossiste, puis la range. C'est à ce moment là que le boss sort du bureau et raccompagne la représentante à la porte.
Il revient, passe une commande au grossiste, se tourne vers moi et dis :"bof, petite journée aujourd'hui! C'est drôlement calme cette après midi. Y a eu peu de clients je vois."
Moi... zen... couverte de poussière, fatiguée et les bras encombrés de cartons.
Je reste la bouche ouverte un instant, abasourdie puis :"sauf que là, vous arrivez après la bataille!"
Non, non, ne pas se décourager. Plus qu'une heure...